(entrevista) Chico and the Gypsies : « Le flamenco est la musique de l’âme »

Après un passage remarqué il y a sept ans, « Chico and the Gypsies » reviennent à Nouméa pour un concert unique, ce soir, à l’hippodrome Henry-Milliard. Entretien avec Chico, l’aîné du groupe.

Les Nouvelles calédoniennes : On vous confond souvent avec les Gypsy Kings. Pouvez-vous nous raconter votre histoire ?
Chico : La veine musicale est la même, puisque je suis le fondateur des Gypsy Kings. Nous nous sommes séparés en 1991 et ,depuis, je parcours le monde avec mon nouveau groupe « Chico and the gypsies ». C’est vrai que nous sommes repartis de zéro mais cette nouvelle formation aura au moins permis à de jeunes artistes de sortir de l’ombre. Nos musiciens ont tous entre 25 et 30 ans. Je leur amène une expérience, un acquis, tandis qu’eux apportent de la fraîcheur et de la spontanéité au groupe.

LNC : Quel souvenir gardez-vous de votre dernier passage à Nouméa, il y a sept ans ?
C. : C’était un concert super, puisque nous revenons aujourd’hui. Nous avions joué dans les jardins du Club Med. Je me souviens avoir été surpris par la chaleur du public. C’est une vraie chance d’avoir une musique au succès international. Certaines chansons que j’ai co-écrites, comme Djobi djoba, Volare ou Bamboleo, sont devenues des hits. Ce spectacle se composera donc de ces anciens tubes et de nouvelles chansons. Le tout accompagné par les solos de guitare de Mike, le petit-fils du célèbre Manitas de Platas.

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