viernes, septiembre 03, 2004

(artículo) Hommage au flamenco


On y prend goût. Sous prétexte d’interviews, et de portraits à flasher autrement que les bras ballants, la fréquentation des Villas du Lagon nous vaut ces jours-ci, à l’heure du thé, une entrée en concert avec chacun des invités de l’ODC. Ainsi hier, à leur arrivée, le rendez-vous calé avec Gerardo Nuñez, Pablo Martin et Cepillo s’est-il rapidement mué en sérénade pour guitare, contrebasse et percussions dégustée en aparté sur les pelouses de l’hôtel préféré du président des Français, à la Réunion, ce dernier détail échappant totalement aux musiciens fraîchement débarqués de Madrid. La base stratégique de ce trio, appelé à tourner une bonne partie de l’année entre les capitales du monde entier où ses talents conjugués ne sont plus à prouver depuis trois ans qu’il défrait les chroniques musique. Il faut dire qu’avant de s’associer, les membres de cette formation fondée au nom du tempo le plus “tipico” de l’Andalousie, ont balisé le terrain d’expériences remarquables, chacun dans son domaine d’adoption, sachant que leur musique de prédilection, elle, s’appelle flamenco. “Et quand on naît, comme moi à Jerez, “le” berceau du flamenco, on peut difficilement devenir autre chose qu’un danseur, un chanteur ou un guitariste”, précise humblement Gerardo Nuñez qui a choisi, lui, cette dernière option. “De façon quasiment intuitive, comme on se met à respirer, à marcher, parce qu’on a ça dans le sang et que dès notre plus tendre enfance, on joue, on chante, on danse, en toutes occasions. C’est la tradition”. Au début, explique-t-il, on se contente d’accompagner les prestations chantées et dansées. “Et un jour on se met à composer, on devient concertiste ensuite, au hasard des rencontres, on forme un premier groupe puis d’autres”.

Filiation sacrée à préserver

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