miércoles, enero 12, 2005

(artículo) Un rêve andalou

Evasion

Flânerie à Séville, entre bodegas, arènes et flamenco

Elle s’appelle Pastora Galvan de los Reyes. Elle danse un flamenco de feu, plein de ruades orgueilleuses et de sensualité paysanne. Elle vient de Jerez de la Frontera, la ville des taureaux et du fino, un vin qui sent le bois et la cerise. Elle enflamme la Casa de la Memoria, le centre culturel du quartier de Santa Cruz, à deux pas du palais de l’Alcazar, dans le ghetto juif de la capitale andalouse. Pastora brûle de l’intérieur. Elle a le duende, cette grâce animale des filles des rues. Dans ses yeux de guerrière revit l’histoire de la Séville éternelle, avec ses cent églises, ses ruelles étroites, ses bodegas bourdonnantes et sa cathédrale mythique, la Giralda, flottant comme un bouchon sur un marécage. De là vient cette sensation de tangage que l’on éprouve quand on déambule au cœur de la capitale de l’art mudéjar. On s’y perd dans un dédale d’effluves de fleurs d’oranger et d’huile d’olive.

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