(crítica) Israel galvàn, le nijinski du flamenco
Foto: [vía web oficial de israel galvan]
culture
Il s’appelle Israel Galvàn de Los Reyes. Il est né à Séville. C’est aujourd’hui le roi de la danse flamenca. Véritable Nijinski de cet art, il remet le flamenco sur ses pieds. Il a présenté Arena et La Edad de Oro (« l’âge d’or ») à Bordeaux. Ses gestes nous bouleversent. Il lève le petit doigt. C’est inoubliable. En dehors de sa fièvre, on sent qu’il a en lui la plus haute maîtrise et qu’il possède un calme souverain. Chaque mouvement n’en paraît que plus fulgurant. Crépitement des talons sur les planches. Doigts comme des castagnettes. Il danse très près du sol, qu’il effleure tel le toro sur le point de charger. Son flamenco, toujours au bord de la rupture, à la fois agit et n’agit pas. Le corps se retient jusqu’à l’instant de la démesure : c’est un déferlement de sons jaillis de lui-même, y compris des doigts qui tambourinent sur ses dents, puis à nouveau, très vite, après un élan inouï, déjà s’amorce son retrait dans l’obscurité. Sa modestie d’enfant timide émeut. La danse chez lui est une affaire de famille : son père est un maître respecté, sa soeur excelle également. Le corps d’Israel Galvàn, à l’inverse du danseur traditionnel, n’est pas tenu.
(leer +) [vía l'humanité]
P.D.: Saludos y enhorabuena Israel por tu trabajo. Una crítica tan buena tiene que estar en tu web.
Un consejo: Las páginas webs hay que actualizarlas!!! Cómo es posible que no esté esta crítica de L'Humanité en tu página, con pasionflamenca eso no te ocurriría. Contrátanos!!!;-)
Un abrazo
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