(crítica) Une «petite tomate» réinvente le flamenco

Parrainage

José Fernández Torres, dit «Tomatito». - (dr)
Ce soir au Victoria Hall, envolées de guitare avec la star Tomatito.

fabrice gottraux
Publié le 03 février 2005

Saura-t-on jamais quelle drôle de mouche piqua le grand-père de José Fernández Torres? Lorsque l'aïeul de cette étonnante famille de musiciens se fait appeler Miguel «Tomate», l'évocation de la rougeoyante solanacée laisse présager bien des saveurs... musicales, dans le cas présent.

José, on l'aura compris, est le petit-fils qui répond au sobriquet de Tomatito, lequel mitonne depuis assez longtemps déjà un flamenco épris de pureté autant que de modernité.

Le voici en concert ce soir au Victoria Hall, accompagné du Flamenco Ensemble. Quelle belle occasion de goûter à l'actualité vive d'un style en perpétuel renouvellement! Sur la scène genevoise, Tomatito retrouvera un autre tireur de cordes, El Paquete, présent sur Aquadulce, dernier opus du guitariste.

Influences du jazz

A la mandoline et à la basse, Diego Amador «Churri» assurera la partie vocale, en lieu et place de Mari Angeles Fernández. Souffrant de problèmes aux cordes vocales, la fille de Tomatito sera - hélas! - très probablement absente de la soirée. Lucky Losada se charge des percussions. De la danse, il sera bien entendu question, avec la participation de Juan de Juan.

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